PASSREL au Forum des ONG de la société civile à New York

C’est le lundi 11 mars que s’ouvrira à New York la 68e Commission des Nations Unies sur le statut des femmes (CSW) et le Forum pour les ONGs de la société civile, son événement parallèle. L’occasion de laisser libre cours au plaidoyer autour d’initiatives visant le respect des droits de la femme et son épanouissement universel.

La Fondation Paul Gérin-Lajoie sera sur place afin de présenter deux projets prometteurs, l’un en Haïti PASSRELAppui à la santé sexuelle et reproductive égalitaire, mis en œuvre par la Fondation Paul Gérin-Lajoie et deux partenaires canadiens (Société des obstétriciens et gynécologues du Canada et Association canadienne des sages-femmes) et l’autre dans la Région des Grands Lacs, ÉDUFAMÉducation des filles pour un avenir meilleur, mené en consortium avec le CECI.

Dès 8h30 le 11 mars, trois porte-paroles du projet PASSREL viendront débattre de la situation des femmes en Haïti sous l’angle santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR) avec une présentation intitulée « The Cornerstone of Gender Equality Women’s Health and Welfare » à laquelle participeront :
Dre. Johane Philogène Nonez MD, MSc., Direction Technique et Programmes Fondation pour la Santé Reproductrice et l’Éducation Familiale (FOSREF)
Dr Jean Jumeau MD Batsch, Médecin de Famille et Obstétricien Gynécologue
Président du Comité Directeur Société Haïtienne d’Obstétrique et de Gynécologie (SHOG)
Jeffthanie Mathurin, Sage-femme et Responsable de Communication de l’Association des Sages-femmes d’Haïti (ASFH).

« En tant que jeune sage-femme passionnée, je suis honorée de représenter l’ASFH. Mon engagement envers les droits des femmes trouve son essence dans le travail concret que nous accomplissons en Haïti à travers le Projet d’Appui à la Santé Sexuelle et Reproductive Égalitaire (PASSREL) en formant des prestataires de santé pour offrir des soins de maternité respectueux, en plaçant les droits des femmes au cœur de notre action. Car chaque femme mérite de vivre une expérience positive lorsqu’elle donne la vie, et c’est cette conviction qui guide nos efforts. Participer au Forum parallèle de la société civile est une opportunité exceptionnelle de partager mon expérience, d’apprendre des autres et de renforcer mon engagement en faveur d’un monde où l’égalité et les droits des femmes sont incontestables. »
– Jeffthanie Mathurin

 

 

 

 

 

 

 

« Partant du Postulat que « la mort d’une femme durant la grossesse ou en couche est une injustice sociale », je suis convaincu que toute injustice mérite réparation. Conformément à la mission de la SHOG, la meilleure façon de le faire est de nous engager chaque jour à défendre et à promouvoir le droit des femmes en général, et celui des femmes haïtiennes en particulier, à une santé sexuelle et génésique de qualité accessible à toutes et sans discrimination.

En tant que professionnel de la santé des femmes et en tant que Président de la SHOG, je m’évertue chaque jour à ce que nos actions, aux côtés de nos partenaires, soient bénéfiques à chacune des femmes en qui nous voyons une mère, une sœur ou une fille qui souffre soit physiquement ou moralement et à qui nous devons apporter du soutien et du réconfort.

Ce Forum spécial tenu à New York ce 11 mars, vient agrémenter notre engagement et devra nous permettre de sensibiliser davantage de partenaires, en plus ceux du Canada notamment de la Fondation Paul Gérin-Lajoie, à nous accompagner à la défense de la cause des femmes haïtiennes dont le fardeau social et épidémiologique est lourd en matière de santé sexuelle et reproductive.

Au nom de la SHOG que je représente et au nom des femmes haïtiennes,
je vous remercie de votre soutien.

– Jean Jumeau Batsch, MD

Laurence Vergniol : Prix Argent Dictée Francophonie 2023

Laurence Vergniol est analyste contrôle interne / représentante en épargne collective pour Desjardins Cabinet de services financiers inc. Elle a remporté en mars 2023 le second prix lors de la Grande finale internationale de la Dictée P.G.L. de la Francophonie. Un an plus tard, à l’approche de l’édition 2024, elle relate son expérience, tournée vers la nouvelle édition de l’événement. 


Photo : Jean Rodier

C’est à travers l’infolettre de la Fondation Paul Gérin-Lajoie qu’elle découvre l’événement de mobilisation des entreprises pour la valorisation de la langue française. Une bonne nouvelle qui l’incite à se rendre sur le site de l’Office québécois de la langue française (OQLF). Francophile, la langue française occupe une place de choix dans sa vie et ses loisirs. Elle a toujours aimé lire et passer des dictées, jouer avec les lettres, comme une course compétitive en soi. Sa conviction : avec un livre, pas de place pour l’ennui ! 

Laurence décide instinctivement de relever le Défi. Parmi ses collègues, l’une d’elle l’avise tout de go : c’est pour toi ça ! Connaissant déjà la Dictée P.G.L. des enfants, elle se lance et se prépare à un entraînement personnel. Elle cherche à réaliser des dictées en ligne pour le plaisir de mesurer ses connaissances de la langue française. Son astuce ? Savoir prendre le temps requis à la relecture. 

Lorsque ses collègues apprennent qu’elle se prêtera au défi, son influence est telle qu’elle convainc cinq candidat.es à en faire dont deux de ses collègues dont le français n’est pas la langue maternelle. 

Pour déjouer les pièges du français, Laurence croit en la relecture attentive, combinée à l’analyse grammaticale. Une rigueur qui permet de bâtir un message, à formuler des énoncés plus succincts et des messages clairs. La routine de la lecture lui permet d’apprécier cette gymnastique intellectuelle et de distinguer toute nuance du texte dans tout contexte. Elle aime lire avec un dictionnaire en guise d’ouvrage de référence. Ses goûts sont divers, du livre de recettes, aux romans graphiques et policiers, et aux ouvrages semi-historiques comme la saga «Les enfants de la Terre» de Jean M. Auel.

Le soir de la Grande finale de mars 2023 à HEC Montréal, Laurence monte sur scène agréablement surprise d’être parmi les trois lauréats de la compétition. Un défi personnel qui l’a rendu très heureuse, n’ayant commis que deux fautes. 

Tournée vers le défi du 22 mars prochain, Laurence envisage d’y participer, ayant toujours en elle ce plaisir pour les dictées. Son souhait ? Que tout le réseau Desjardins se ligue à la Dictée des entreprises ! 

David Boisclair HEC Montréal : Récit du Prix Bronze Dictée P.G.L. de la Francophonie 2023

Retour sur une fière réussite pour HEC Montréal lors de l’édition 2023 de la Dictée des entreprises avec le récit de David Boisclair

Quelle est votre relation avec la langue française ? 🡪 Depuis tout jeune, j’écris plutôt sans faute, souvent de manière intuitive. J’attache une grande importance à cet aspect tant dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle. Bien que je maîtrise deux autres langues, le français reste ma langue maternelle et correspond à mon univers sociolinguistique « de référence ». Au secondaire, puis comme jeune adulte, j’ai toujours participé à des concours de dictée, pour le plaisir – des dictées locales ou organisées à plus haut niveau, comme la Dictée des Amériques.

Pourquoi avoir relevé le Défi ? 🡪 Par plaisir et pour attirer l’attention des collègues sur l’événement, et surtout l’importance du français et son caractère qui peut être ludique.

Comment vous êtes-vous préparé à la Dictée ? 🡪 Je me suis contenté de réviser mes accords de participe passé avec l’auxiliaire être. ! :O)

Quelles furent les réactions de vos collègues et comment les avez-vous influencé.e.s ? 🡪 À part me taquiner, mes collègues se sont montrés très fiers et « rassurés », m’ont-ils dit : si je détecte toutes les fautes (je suis reconnu pour ça et c’est une partie de mon travail), ce n’est pas qu’eux sont mauvais, c’est que moi je suis excellent !

Plus sérieusement, l’attention de toute notre équipe – voire de l’étage – a été attirée sur ma compétence, mais aussi sur l’importance de la qualité du français. J’ai utilisé cette plateforme et cette occasion pour faire la promotion de la qualité de la langue, en insistant non pas sur la nécessité d’écrire « parfaitement et sans faute », mais plutôt sur le fait de s’en préoccuper et d’utiliser tous les outils et toutes les ressources à notre disposition (p.ex. celles de l’École ou le logiciel Antidote). En 2023, il y en a[vait] beaucoup.

Enfin, mes collègues non-francophones ont semblé motivés à parfaire connaissance de la langue, et je me suis assuré de les soutenir au mieux en ce sens. Ce qui est assez réjouissant.

Quelles sont vos astuces pour déjouer les pièges du français ? 🡪 Je n’en ai pas vraiment… Travailler en anglais (et en Europe) m’a rendu encore plus sensible aux anglicismes et aux faux amis. La nouvelle orthographe devrait éliminer plusieurs pièges justement, bien qu’elle soit parfois un défi pour les personnes d’âge mûr comme moi.

Quelle émotion avez-vous ressentie lors de l’annonce des gagnant.e.s ?
🡪 Un mélange de fierté (« je suis encore bon en dictée à mon âge vénérable » :O) et un léger embarrassement, car mon employeur était l’hôte de la finale. Sans compter que je savais bien que dès lors, mon visage circulerait et plusieurs personnes me parleraient de la chose, ce que j’ai fini par embrasser avec plaisir en essayant de rentabiliser la chose au mieux pour HEC Montréal et la Fondation Paul Gérin-Lajoie.

Allez-vous réitérer l’expérience en 2024 ? 🡪 Fort probablement.

 

Le projet FIERES et les centres de Stratégie de Scolarisation Accélérée / Passerelle (SSA/P) au Mali

Une stratégie innovante du projet FIERES pour accroître l’accès à une éducation formelle des filles et adolescentes.

Au Mali, la scolarisation des filles est un enjeu car celles-ci rencontrent beaucoup d’obstacles, tels que la charge des travaux ménagers et champêtres, les mariages précoces, le manque de kits hygiéniques et de toilettes séparées pour gérer les menstrues. Autant de facteurs de déscolarisation et d’absentéisme scolaire. Dans l’esprit parental, seuls les garçons ont le droit d’aller à l’école et l’avenir des filles est restreint au foyer après le mariage.

C’est dans ce contexte  que le projet Filles et éducation résilientes (FIERES) réalisé en consortium avec le CECI a élaboré  une stratégie de mise en place de 20 centres SSA/P, afin d’accroître le taux de scolarisation des enfants, plus précisément des filles et des adolescentes. Ces centres représentent une alternative pour  leur donner la chance d’avoir un meilleur avenir à travers l’éducation.

Fatoumata Bocoum est l’une des nombreuses filles à bénéficier des cours offerts par le centre SSA/P du village de Socoura, dans la région de Mopti.

Âgée  de 13 ans, elle est restreinte aux  travaux ménagers. « Dans ma communauté, la scolarisation des filles est vraiment problématique. Ici, l’école c’est pour les garçons, l’avenir des filles, dans les foyers. Moi-même, vu mon âge, je croyais que je ne pourrais jamais mettre les pieds à l’école », contextualise Fatoumata.

Elle poursuit : « Mon intégration dans ce centre en tant qu’apprenante a changé mon niveau académique car avant, je ne connaissais rien de l’école et des cours, je n’avais aucun niveau académique. Je m’occupais des travaux ménagers, aller aux champs, accompagner les bœufs et les moutons au pâturage. »

Grâce à la sensibilisation de la communauté sur l’implantation du centre SSA/P, cette jeune adolescente a accédé à un niveau académique qui lui permet d’écrire, de lire et aussi de calculer. Courageuse, déterminée et intelligente, Fatoumata Bocoum s’est illustrée en battant le record lors des premières compositions et s’est hissée comme première de sa classe
avec une moyenne de 9/10.

Maintenant, quand Fatoumata rentre à la maison, ses parents lui demandent de leur faire la lecture ou d’écrire pour eux. Les connaissances acquises au sein de ce centre lui ont été bénéfiques, tant pour elle que pour ses parents.

La jeune étudiante conclut avec détermination : « Je pense qu’aller à l’école, c’est se préparer pour un meilleur avenir, maintenant et pour le futur, à forger ma personnalité afin d’aider mes parents, ma communauté et même mon pays. »
Photo : Seydou Sanogo

Apprenez-en plus sur la force du projet FIERES : https://fondationpgl.ca/projets/fieres/

Vers un monde inclusif : mon expérience Nouveau Québec sans frontières

Au croisement de mon parcours académique et de ma volonté d’agir dans le domaine de la solidarité internationale, le programme Nouveau Québec sans frontières (NQSF) s’est avéré être une véritable découverte, une expérience révélatrice autant sur le plan professionnel que personnel. En tant qu’étudiante finissante en maîtrise en science politique à l’Université de Montréal, mon engagement au sein de ce programme et du projet ISEF – Initiative pour la co-construction d’un savoir commun Sud-Sud et Sud-Nord sur l’Entrepreneuriat féminin visant l’autonomisation économique des femmes – de la Fondation Paul Gérin-Lajoie a été une expérience transformatrice, ayant laissé une empreinte indélébile sur ma carrière émergente. Aujourd’hui, je vous fais part de mon aventure VQSF, qui a eu lieu à Kigali, au Rwanda. 

Après deux mois de préparation et de travail au sein de la Fondation Paul Gérin-Lajoie, je m’envole le 8 novembre 2023 pour le Rwanda, le pays des mille collines, entamant alors un séjour de quatre semaines.  J’ai pu travailler en étroite collaboration et sous la supervision de l’équipe de Maison Shalom, un organisme partenaire de la Fondation Paul Gérin-Lajoie et du projet ISEF.  Logée en famille d’accueil, cette immersion dans la vie quotidienne rwandaise m’a permis de mieux comprendre les enjeux locaux et m’a grandement aidée dans mon adaptation dans ce pays et sa culture encore inconnue pour moi.

Le projet ISEF a pour objectif d’accompagner des femmes dans leur parcours entrepreneurial afin de les mener vers une autonomisation économique et sociale. Il s’appuie sur l’expertise et le savoir-faire de ses partenaires internationaux, tels que Maison Shalom, qui sont au cœur des communautés touchées par le projet. Mon mandat VQSF m’a permis d’être aux premières loges du dispositif d’accompagnement pour les femmes, tout en profitant de la richesse des différentes ressources clés au sein de Maison Shalom.  

La rencontre avec ces femmes entrepreneures, lors de déplacements ponctuels dans le village et le camp de réfugiés de Mahama, a été l’aspect le plus marquant de mon voyage. Certaines m’ont alors expliqué leur parcours, mais aussi l’impact positif que le projet ISEF a su avoir dans leur vie. Cette expérience humaine, riche en témoignages de résilience et de détermination, a profondément marqué mon engagement pour la solidarité internationale.

À travers ISEF, un projet pour les femmes et par les femmes, ces entrepreneures s’affirment en véritables actrices de changement pour elles-mêmes, leur entourage et leur communauté. Chacune de leurs narrations souligne la puissance transformatrice de l’entrepreneuriat féminin dans des contextes souvent difficiles, le destin quotidien vécu dans le camp de Mahama. 

Ces déplacements m’ont permis d’être totalement immergée dans la complexité des enjeux humanitaires, me confrontant à des conditions de grande vulnérabilité liées à la réalité des déplacements de populations. Les défis ont été nombreux – du choc culturel à la compréhension des dynamiques locales et aux échanges interculturels marqués par la barrière linguistique. Néanmoins, j’ose assurer que chaque obstacle a été une opportunité d’apprentissage, renforçant ma capacité à m’adapter dans des environnements en constante évolution.

Ainsi, mon aventure VQSF avec la Fondation Paul Gérin-Lajoie et Maison Shalom représente bien plus qu’un simple voyage. J’ai pu découvrir un nouveau pays ainsi qu’une nouvelle culture, lier des liens interpersonnels forts. Cela m’a d’autant plus permis de renforcer mes aptitudes et mes forces, et d’être consciente de mes faiblesses.  C’est une plongée profonde dans les réalités d’un projet aux dimensions internationales, une exploration enrichissante qui a façonné ma vision du monde et renforcé ma détermination à œuvrer pour un avenir plus équitable et inclusif.

Mon immersion dans le programme Nouveau Québec Sans Frontières a été une première expérience professionnelle en solidarité internationale. C’est un appel à l’action pour tous les jeunes qui, comme moi, partagent la passion et la détermination de construire un monde plus équitable et inclusif. En unissant nos forces, nous pouvons transcender les frontières et forger un avenir auquel la solidarité guide chaque initiative. (par Chiara Azar)

 

PASSREL | Finale du concours de texte et de chant contre la violence basée sur le genre

La Fondation pour la Santé Reproductrice et l’Éducation Familiale (FOSREF), partie prenante du Projet d’Appui à la santé Reproductive et Égalitaire (PASSREL) financé par Affaires mondiales Canada (AMC), a organisé le samedi 16 décembre, la grande finale du concours de chant et de texte lancé le 25 novembre 2023 autour du thème « Non à la violence basée sur le genre sous toutes ses formes ».

Cette initiative a sensibilisé la population de la commune de la Croix-des-Bouquets, zone d’intervention du projet, sur la violence basée sur le genre. Les personnes participantes représentaient les organisations communautaires de base qui interviennent sur le projet PASSREL.

« C’est une très belle initiative de la part de l’équipe PASSREL, qui a permis à travers ces prestations culturelles de faire entendre la voix des gens qui subissent des actes de VBG. À cause du poids sociologique des VBG, elles n’arrivent pas facilement à s’exprimer. Les textes et chants de ce concours envoient des messages qui parlent des conséquences des VBG à l’égard des femmes et des filles et prônent aussi un changement de comportement », Massillon Shelda, première gagnante du concours, et représentante de l’organisation communautaire Solidarité Fanm pou Ede Ayiti – SOFEA.

Selon un participant, les activités de sensibilisation de PASSREL autour de la santé et des droits sexuels et reproductifs apportent un changement crucial chez les jeunes de Canaan 1, au niveau de cette commune haïtienne. Ce concours artistique est une forme d’épanouissement où différents jeunes sont sensibilisés sur les VBG, l’égalité de genre et la santé sexuelle. L’événement a permis de partager de nouvelles connaissances au sujet des discriminations vécues par les femmes, les filles, les personnes en situation de handicap, marginalisées pour leur religion, opinion, ou orientation sexuelle, conformément à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies.

La CDPQ se joint à HEC Montréal et Québecor comme partenaire présentateur

La Fondation Paul Gérin-Lajoie est fière d’accueillir la CDPQ comme nouvel allié à son événement phare du mois de la Francophonie, aux côtés de HEC Montréal et de Québecor qui réitèrent leur soutien. Le président d’honneur de la Grande finale de mars 2023, Pierre Karl Péladeau, se réjouit de réunir à nouveau le milieu entrepreneurial et la communauté québécoise pour célébrer la langue française et son caractère distinctif.

« C’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous accueillerons l’édition 2024 de La Dictée P.G.L. de la Francophonie à la CDPQ. Cet exercice rassembleur permet de célébrer la langue française dans toute sa profondeur, ses précisions et ses nuances. La promotion du français est ancrée dans nos valeurs et constitue un magnifique outil de travail au quotidien. C’était donc tout naturel pour la CDPQ d’être partenaire présentateur de ce grand rendez-vous de la francophonie, pour célébrer l’expression de notre langue commune, en plus d’encourager le travail porteur de la Fondation Paul Gérin-Lajoie auprès des jeunes en éducation. »  ‒ Ani Castonguay, première vice-présidente, Communications et cheffe de la marque à la CDPQ.

Parmi les partenaires présentateurs de l’édition 2024 de La Dictée P.G.L. de la Francophonie, HEC Montréal renouvelle son partenariat pour une deuxième année. « Le fait de s’associer à la Fondation Paul Gérin-Lajoie en faveur d’une initiative valorisant la qualité du français en milieu professionnel, rejoint parfaitement notre mission d’établissement d’enseignement et de recherche francophone. Ce partenariat s’ajoute aux actions concrètes que mène l’École en termes de sensibilisation, de formation et de soutien linguistique en français, autant pour sa communauté francophone que pour celles et ceux provenant d’autres communautés linguistiques. Nous espérons une forte mobilisation des entreprises et organisations qui partagent nos valeurs, pour cette prochaine édition ainsi que dans les années à venir. » ‒ Federico Pasin, directeur de HEC Montréal.

Inscriptions pour les entreprises soutenant le français
Pour cette seconde édition, la Fondation Paul Gérin-Lajoie souhaite rallier de nombreuses entreprises de partout au Québec, qui pourront relever le défi du sans faute selon plusieurs formules, qui permettent entre autres de former des équipes au sein de chaque entreprise. Pour participer, les entreprises intéressées doivent s’inscrire via le site Web de la Fondation Paul Gérin-Lajoie.

Voici les deux dates importantes à retenir :
1 er mars (étape de qualification.) : Dictée virtuelle sur le thème de l’intelligence artificielle. Cet événement, sera précédé d’un panel de discussion webdiffusé en direct du Parquet de la CDPQ, dans l’Édifice Jacques-Parizeau.
22 mars : Grande finale de La Dictée P.G.L. de la Francophonie en présentiel, lors de la Journée québécoise de la francophonie canadienne, à l’édifice Hélène-Desmarais de HEC Montréal au cœur du quartier des affaires de Montréal.

À PROPOS DE LA FONDATION PAUL GÉRIN-LAJOIE
La Fondation Paul Gérin-Lajoie est un organisme à but non lucratif qui a pour mission de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations par une éducation de qualité. Au Canada, la Fondation est reconnue pour la Dictée P.G.L., événement signature de valorisation de la langue française. Dans une dizaine de pays d’Afrique et en Haïti, la Fondation est également reconnue pour ses projets en autonomisation socio-économique, en santé et sécurité alimentaire, en développement durable et en égalité des genres.

À PROPOS DE LA CDPQ
La CDPQ investit de façon constructive pour générer des rendements durables à long terme. Comme groupe mondial d’investissement qui gère des fonds provenant de régimes de retraite et d’assurances publics, nous appuyons nos partenaires pour bâtir des entreprises qui stimulent
la performance et le progrès. Nous sommes actifs dans les grands marchés financiers, en placement privé, en infrastructures, en immobilier et en crédit privé. Au 30 juin 2023, l’actif net de la CDPQ s’élevait à 424 G$ CA.

Pour en savoir plus sur la CDPQ
Visitez le site cdpq.com, consultez nos pages LinkedIn ou Instagram, ou suivez nous sur X. *CDPQ est une marque de commerce déposée par la Caisse de dépôt et placement du Québec et utilisée sous licence par ses filiales.

À PROPOS DE HEC MONTRÉAL
Établissement universitaire francophone de renommée internationale, HEC Montréal est ouvert sur le monde et solidement ancrée dans la collectivité québécoise. Elle forme depuis 1907 des leaders dans tous les domaines de la gestion, qui contribuent de manière responsable au succès des organisations et à la transition durable de la société. Sa communauté comprend plus de 13 000 étudiantes et étudiants issus de 145 pays, plus de 300 membres du corps professoral et plus de 110 000 personnes diplômées qui rayonnent ici et à l’international. L’École offre plus de 100 programmes à tous les cycles universitaires et accueille chaque année plus de 9000 cadres, dirigeantes et dirigeants.

À PROPOS DE L’ENGAGEMENT SOCIAL DE QUÉBECOR
Québecor contribue depuis plus de 70 ans à la vitalité économique, culturelle et sociale du Québec, et provoque le changement en faisant équipe avec les visionnaires, les créateurs, les artisans et la relève d’ici. Portée par ses racines entrepreneuriales et par un engagement philanthropique fort envers plus de 400 partenaires et organismes partout au Québec, Québecor contribue ainsi activement à de nombreuses initiatives d’impact pour la culture
québécoise, l’environnement, les entrepreneurs d’ici ainsi que sa communauté et ses employés. La somme de ces efforts confère à notre communauté un pouvoir collectif pour développer une économie plus forte et innovante, une culture plus riche et diversifiée et une société plus durable et en santé. Continuons à bâtir un Québec fier et prospère. Ensemble, cultivons le possible. quebecor.com/engagement-social

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Source
Hélène Boucher
Conseillère en communication/Fondation Paul Gérin-Lajoie
hboucher@fondationpgl.ca
514-746-2325

Esther Paul : Prix Or de la Dictée de la Francophonie 2023

Gagnante de la Grande finale de de la Dictée de la Francophonie 2023, Esther Paul est traductrice chez EY Canada. Elle relate l’expérience mémorable de sa participation au défi du sans faute, en direct de HEC Montréal en mars 2023.

Quelle est votre relation avec la langue française ?
Je suis née dans un milieu francophone, le français est la «langue de mon âme». J’ai toujours eu des talents en poésie, et une facilité à apprendre les langues qui constituent mon outil de travail principal, étant traductrice vers le français.

Pourquoi avoir relevé le Défi ?
Il s’agissait d’un rêve depuis le primaire que j’avais enterré, avec le temps.
Et puis 20 ans plus tard, mon supérieur m’a invitée à relever le défi ! Une occasion de défendre mon honneur, en sachant que la Dictée P.G.L. n’allait pas être une tâche facile. En effet, je l’ai relevé et je n’ai pas été déçue par le niveau de difficulté. Je me suis engluée sur le terme « benthique », une seule faute.

Comment vous êtes-vous préparé à la Dictée ?
Quand j’ai appris que j’étais qualifiée, j’ai réalisé des dictées dont celles de France Culture, à portée plus générale, ce qui m’a permis de réhabituer ma main à écrire, car mon travail m’amène sur le clavier. Le contact du crayon au papier est pour moi le rapport le plus direct à l’écriture ! On sent le grain du papier, chaque mot qui s’y inscrit et tout cela peut changer le résultat, à partir du tracé des lettres. J’adore écrire à la main et j’aimerais avoir à le faire plus souvent…

Quelles furent les réactions de vos collègues et comment les avez-vous influencé.e.s ?
C’est d’abord une grande fierté d’avoir relevé la première étape du défi, car on était dix traducteurs.trices à tenter la qualification. Ce n’était pas évident, car nous ne sommes pas des laïcs du grand temple de la langue française, mais plutôt des initié.e.s. La compétition était féroce, et j’avais le sentiment d’être là, entourée de l’enthousiasme des mes collègues. Remporter l’or a été la liesse générale !

Quelles sont vos astuces pour déjouer les pièges du français ?
Le français est une personne, une artiste qui aime les nuances, mais pas les grands contrastes. Dans les règles, elle aime mettre du sien. La psychologie du français fait qu’elle a le dernier mot, elle fait ce qu’elle veut et désire. Elle nous invite à un immense jeu de détective, où on peut l’adorer mais sans jamais la maîtriser complètement tellement elle est complexe et jamais définitive. Le français est toujours en mouvement, porté par l’évolution comme une personne qui change toujours…

Quelle émotion avez-vous ressentie lors de l’annonce des gagnant.e.s ?
Je ressens à l’instant cette émotion, une dose de nervosité et beaucoup d’accomplissements, et de ravissement. Entre la crédulité et l’émerveillement, une mosaïque émotive sur le coup, et par, quand on s’exprime par des mots, l’émotion a versé dans les larmes de la fierté, un intense tourbillon…

Allez-vous réitérer l’expérience en 2024 ?
Oui et je vais encourager les traducteurs.trices, les rassurer même si parfois un mot qu’on n’a jamais vu comme « benthique » se présente ! Ce n’est pas grave de se tromper car on apprend dans ces moments. Le français a tant à nous révéler, il serait dommage de s’en passer…

La Dictée P.G.L. vous présente le Grand concours de la 33e édition!

Cette année, place à la créativité !

Pierre Brassard et Yves P. Pelletier invitent les élèves du 3e cycle du primaire et du 1er cycle du secondaire des écoles inscrites à la 33e édition de La Dictée P.G.L. à participer au Grand concours « Initiative pour le changement » !

Avec comme slogan Bâtissons un avenir plein de possibilités!, l’édition 2023-2024 du projet propose des activités qui encouragent les jeunes à prendre des initiatives, à relever des défis, à résoudre des problèmes, à exprimer leurs idées, à développer leur créativité et la confiance en soi.

Dans le cadre de ce concours, les jeunes sont invités à nous présenter, en équipe, un projet qui leur tient à cœur et qui contribuerait à améliorer leur environnement scolaire.

Ils devront expliquer en quoi consiste le projet, son objectif, le besoin auquel il répond, ce qu’il permet d’améliorer et de quelle façon ils procéderaient pour le réaliser. Ce concours laisse place à la créativité de chaque élève et constitue une manière concrète de mettre en application les concepts travaillés en classe.

Les projets d’équipe sélectionnés parmi les gagnants pourront bénéficier d’une bourse pour aider à sa réalisation! Des prix de participation sont également à gagner pour les enseignantes et enseignants qui font participer leur classe.

Plus de détails seront envoyés prochainement aux écoles inscrites à la 33e édition de La Dictée P.G.L.

Appel à projets aux organismes scolaires et aux écoles du Québec

Dans le cadre de La Dictée P.G.L. de la Francophonie 2024, des entreprises à travers le Québec se mobilisent autour d’une mission commune de valorisation de la langue française.

Les fonds amassés dans le cadre de cet événement permettent à des écoles situées en milieux défavorisés au Québec de bénéficier d’un soutien financier pour réaliser des projets d’améliorations ou de développement, toujours dans un souci d’encourager la persévérance scolaire.

La Fondation invite les organismes et les écoles à soumettre un projet d’amélioration ou de développement, visant à encourager l’apprentissage, l’inclusion et la persévérance scolaire.

Critères d’éligibilité des projets
Afin de s’inscrire dans une démarche de transformation sociale et d’amélioration des conditions de scolarisation dans les communautés au Québec, voici les critères à respecter :

– Se situer géographiquement au Québec;

– Être une école ou un organisme scolaire;

– Proposer un projet permettant d’améliorer l’environnement, le bien-être et la réussite scolaire des élèves.

Veuillez noter qu’une préférence sera accordée aux écoles placées aux rangs déciles 8, 9 ou 10 d’après l’indice de milieu socio-économique du Ministère de l’Éducation du Québec (ISME). 

Types de projets financés
Les projets financés par le passé incluent par exemple la rénovation et l’aménagement de cours d’écoles, la mise en place d’aide aux devoirs, ou encore d’un programme pédagogique d’agriculture urbaine.

Il est fondamental que le projet proposé vise les élèves de l’école et ait un impact positif (direct ou indirect) sur leur éducation.

Si vous êtes une école ou un organisme scolaire éligible, déposez votre demande de projet en remplissant le formulaire avant le 23 février 2024.

Nous avons hâte de recevoir vos projets!