«J’ai découvert le génie qui était en moi.»
Grâce-Pélagie Padonou a participé à La Dictee P.G.L. en 2008. Diplômée en Entrepreneuriat et gestion des petites et moyennes entreprises elle nous livre son témoignage magnifique et inspirant !
Pourriez-vous vous présenter ?
Je suis Grâce-Pélagie PADONOU, Béninoise âgée de 22 ans. Je suis la cadette d’une famille de trois filles. Je vis avec ma mère et mes sœurs dans la ville de Cotonou.
Quel souvenir gardez vous de votre rencontre avec Paul Gérin-Lajoie?
J’ai rencontré Mr Paul Gérin-Lajoie (paix à son âme) en 2008, au Canada, à l’occasion de la grande finale de la dictée PGL dont le thème était «l’harmonie». Il était déjà avancé en âge mais je me souviens encore comme si c’était hier, la gentillesse et l’amour avec lesquels il nous avait traités. On pouvait tous sentir qu’il était fier de nous et qu’il voulait qu’on réussisse tous comme lui il avait réussi sa vie.
Qu’est ce que la Dictée PGL vous a apporté?
D’abord, elle m’a permis depuis l’enfance, d’avoir une pleine confiance en moi et m’a enseignée l’optimisme. En fait, en ce temps où la dictée a été lancée, j’étais dans de pires conditions sociales qui au regard de tous ne me dirigeraient qu’à l’échec. Mais grâce à cette dictée, je me suis surpassée et j’ai découvert le génie qui était en moi. Enfin, elle m’a permis d’aimer la lecture et d’avoir un niveau élevé et une rapidité de mémorisation et d’assimilation. Ce qui m’a même permis d’être l’éditrice d’un livre de plus de 75 pages dans un délai d’un mois et demi, en écoutant un enregistrement audio d’une quarantaine de minutes.
Qu’est-ce que l’éducation représente pour vous?
C’est le noyau de la vie. Une personne bien éduquée peut faire des choses incroyables. Si tous les humains étaient réellement éduqués, je pense que nous ne serons pas victimes des maux dont souffre l’humanité. Il faut que les générations futures soient bien éduquées afin que les choses s’améliorent car la bonne éducation est aussi la clé de la paix.
En quoi la Fondation Paul Gérin-Lajoie a influencé votre vie ?
Ma vie a pris une autre tournure depuis que mon chemin a croisé la Fondation Paul Gérin-Lajoie. Elle m’a inculqué cette mentalité : «Dans la vie, le succès ne dépend pas des conditions sociales. Lorsqu’on s’impose la réussite, on y arrive toujours car on ne voit plus les difficultés mais on voit des opportunités qui permettent d’activer les potentiels en soi.»
Que faites-vous aujourd’hui comme métier ou que voulez-vous faire ?
Je suis titulaire d’un baccalauréat scientifique série C et d’une licence en Entrepreneuriat et Gestion des Petites et Moyennes Entreprises, découlant d’une formation de trois années à la Faculté des Sciences Economiques de Gestion. La vie est très difficile sans père et les gens ne sont pas toujours là pour aider, donc je fais de petits jobs et je donne des cours de maison pour subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille. J’aimerais bien continuer mes études en Master à l’extérieur pour devenir un Office Manager et une entrepreneuse, si je trouvais une bourse d’étude ou un financement. Car cela me permettra de m’internationaliser et d’acquérir des compétences en faisant des stages à l’extérieur.
Quel message voudriez-vous faire passer à vos concitoyens et aux participants de la Dictée ?
À mes concitoyens : Dans la vie, vous pouvez réussir. Ne faites pas des mauvaises conditions sociales et des difficultés un frein à votre réussite, mais une motivation. Faîtes preuve d’une bonne éducation, travaillez dur et autant que vous pourrez. Croyez que vous réussirez. Impactez votre entourage.
Aux participants de la dictée : Chers amis, ne vous sous-estimez jamais. Vous pouvez réussir car vous êtes dotés de la capacité de réussir. Vous êtes des champions. Travaillez, et que chacun se dise en lui : «Je dois réussir «. Et aussi, il ne s’agit pas que d’une dictée ; un trésor s’y cache. (Je profite de l’occasion pour remercier Mr François Gérin-Lajoie, son épouse et leur fils Thomas pour cet accueil chaleureux et cet amour en 2008 que je n’oublie jamais. Je remercie également le couple Picard et Mme Diane pour leur hospitalité et leur amour). Merci