ESF en Haïti après le séisme du 12 janvier 2010

12 janvier 2011, Port-au-Prince, Haïti, l’arrivée de Marie-Françoise Joly, à ce moment présidente du Comité des Éducateurs sans frontières de la Fondation Paul Gérin-Lajoie, et moi-même démontre que les Éducateurs sans frontières (ÉSF) sont de retour sur le terrain en ce début d’année. Un ami haïtien et son épouse québécoise, fondateurs d’un foyer pour enfants victimes du sida, nous ont invités à la première commémoration du séisme destructeur du 12 janvier 2010. Leur fils et une dizaine de jeunes professionnels haïtiens ont su témoigner avec beaucoup d’émotions comment ils ont vécu le terrible événement. Ils nous expliquent aussi leur détermination à poursuivre la lutte pour le développement du pays.

Le lendemain, rendus à Jacmel, nous constatons les nombreuses destructions causées par le « goudougoudou » dans la ville. Nous sommes aussi chaleureusement accueillis par les partenaires désignés par la Direction départementale de l’éducation dans le Sud-Est. Après les trois mois de nos mandats, la direction et le personnel enseignant du réseau de l’École Fondamentale d’Application et Centre d’Appui pédagogique (ÉFACAP) de Meyer ainsi que les futurs conseillers et conseillères pédagogiques nous expriment leur satisfaction pour le soutien et le respect reçus lors des activités visant l’acquisition et l’amélioration de leurs compétences. Nous sommes encouragés par l’espoir maintenu par ces partenaires après le terrible événement, notamment à travers les regards des élèves aussi nous constatons les réels désirs d’éducation de qualité. Dix années après le terrible séisme, il parait donc évident qu’une solidarité humaniste concrétisée par des actions appropriées d’ÉSF peut aider ces enfants haïtiens à devenir des citoyennes et citoyens formés et responsables.

Bergman Fleury