Projet d’appui à la lutte contre le double fardeau nutritionnel et la COVID-19 au Bénin : des actrices et acteurs de changement

Dans le cadre de la deuxième année d’exécution du projet QSF-NUT : un projet d’appui à la lutte contre le double fardeau nutritionnel et la COVID-19, mis en œuvre en collaboration avec l’organisation non gouvernementale APRETECTRA au Bénin, la Fondation souhaite mettre en lumière les personnes actrices de changement qui œuvrent au développement de ce projet.

Pour rappel, cette initiative s’inscrit dans le cadre de Québec sans frontières, un programme d’initiation à la solidarité internationale financé et coordonné par Le Ministère des Relations internationales et de la Francophonie en collaboration avec l’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI).

Dans les faits, le projet QSF-NUT est implémenté par toute une communauté. Aujourd’hui, nous sommes ravis de pouvoir vous faire découvrir certaines personnes qui font partie de cette initiative. Par le partage de témoignages des agents de changement social que sont nos partenaires locaux, nous aspirons à vous sensibiliser à l’importance des pratiques saines pour lutter contre le double fardeau nutritionnel et la COVID-19 au Bénin.

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Des personnes chargées de projet aux personnes animatrices, voici ce qu’on à dire les actrices et acteurs de changement de l’ONG APRETECTRA :

 

« Dans le cadre de la lutte contre la COVID-19; l’ONG APRETECTRA s’est rendue au sein de la communauté afin de sensibiliser au sujet de la pandémie. À cet effet, plusieurs actions ont été organisées.

Nous pouvons mentionner notamment les journées de sensibilisation ayant eu lieu dans un marché très fréquenté, soit le marché central de Comé, afin d’atteindre un grand nombre de personnes. Munie de mégaphones, notre équipe, appuyée par les relais communautaires, a ainsi pu parler des symptômes reliés au virus et des gestes barrières pour éviter sa propagation. Ces actions ont également été menées dans 7 villages bénéficiaires du projet, où nous avons aussi pu apposer des affiches dans des lieux tels que les gares routières, les établissements scolaires et les centres de santé dans une volonté d’informer le plus de personnes. Enfin, notre équipe a également appuyer plusieurs des partenaires du projet, tels que des centres de santé et des écoles, à travers la distribution de matériel de protection et de prévention.

Plusieurs mois après le début du projet, nous constatons déjà qu’une plus grande proportion de la population dans les zones visées met en pratique les mesures barrières. Aujourd’hui je suis très fier de voir des personnes sensibilisées. Je suis également fier de constater que les actions mises en place par l’APRETECTRA et ses partenaires, la Fondation Paul Gérin-Lajoie et le Ministère des Relations internationales et de la Francophonie, puissent être de plus en plus visibles. » – Adjiwanou Hindé, chargé de projet à l’APRETECTRA

 

« Dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, j’ai pu participer à plusieurs actions de sensibilisation auprès de communautés et d’écoles. Un des aspects que je trouve positif a trait à la formation des relais communautaires, leurs équipes ont pu nous aider tout au long des derniers mois et j’espère qu’ils pourront poursuivre les actions de sensibilisations suite à la fin du projet. Nous avons rencontré plusieurs défis, notamment en ce qui concerne certains membres de la communauté qui niaient ou doutaient de l’existence du virus. Malgré cela, je constate après tous ces mois que nous avons pu contribuer à une augmentation de la mise en pratique des gestes barrières par la communauté, ce qui a contribué à éviter la propagation de la COVID-19 et qui me rend très fier.  » – Adedji Bossou, animateur à l’APRETECTRA

 

« Comme animatrice au sein de l’APRETECTRA, j’ai animé des séances de sensibilisation sur la COVID-19 dans les écoles ainsi que dans les villages dans le but d’amener la population à prendre conscience de la pandémie. Aujourd’hui, je constate que les gestes barrières sont bien pratiqués dans les écoles (ce qui a grandement aidé lors de l’organisation des séances d’examens, où beaucoup d’élèves étaient présents), dans les différentes communautés où notre équipe a travaillé et dans des lieux très visités comme le marché central de Comé. » – Zounon Nicole, animatrice à l’APRETECTRA

 

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Les personnes actrices de changement sont également celles qui bénéficient du projet.

Elles font pleinement partie de l’écosystème du projet QSF NUT et participent activement à la réalisation de ses objectifs. Lorsque nous avons demandé aux membres des communes de Comé et de Grand-Popo  l’impact qu’a le projet NUT dans leur environnement, voici ce qu’elles nous ont partagé :

 

« Dans notre communauté, la COVID-19 a conduit au ralentissement de nos activités génératrices de revenus. Au début nous n’avons pas reçu des informations précises à propos du virus, de ses manifestations cliniques ou des mesures de protection pour éviter sa propagation. C’est suite aux formations des relais communautaires de notre village par l’équipe de l’ONG APRETECTRA que nous avons pu obtenir des informations plus claires sur la COVID-19 à travers des séances de sensibilisation que les relais organisent maintenant dans la communauté. Aujourd’hui, je suis contente d’être outillée pour mieux parler de la COVID-19. J’en parle à d’autres personnes de mon entourage, notamment au sein de notre église.  » – Martine Dossou, membre de la communauté de Gbédji, située dans la commune de Grand-Popo

 

 

« Depuis l’avènement de la pandémie liée au coronavirus, la peur a tout d’abord eu raison de moi compte tenu des informations qui circulent un peu partout. Quelle a été ma joie quand j’ai appris que des natifs de notre village sont sélectionnés pour participer à des formations sur la COVID-19 par l’ONG APRETECTRA. Après leur formation, ces derniers ont commencé par organiser des séances de sensibilisation sur les mesures de protection afin de contrer la propagation de la COVID-19. Le projet NUT m’a également appuyé dans la réalisation et mise en place de mon jardin familial. Ce qui me permet de disposer de légumes biologiques à hautes valeurs nutritives. » – Jules Kodjo, membre de la communauté de Gbèdèvinou, située dans la commune de Comé

 

En somme, les personnes actrices de changement du projet QSF NUT permettent aux communautés béninoises de lutter ensemble contre la propagation de la COVID-19 tout en instaurant une bienveillance commune et un partage d’information qui profite à plus d’un.

Pour en savoir plus sur l’APRECTRA et ses activités au Bénin, rendez-vous sur leur page Facebook : https://www.facebook.com/apretectra .

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