David Boisclair HEC Montréal : Récit du Prix Bronze Dictée P.G.L. de la Francophonie 2023

Retour sur une fière réussite pour HEC Montréal lors de l’édition 2023 de la Dictée des entreprises avec le récit de David Boisclair

Quelle est votre relation avec la langue française ? 🡪 Depuis tout jeune, j’écris plutôt sans faute, souvent de manière intuitive. J’attache une grande importance à cet aspect tant dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle. Bien que je maîtrise deux autres langues, le français reste ma langue maternelle et correspond à mon univers sociolinguistique « de référence ». Au secondaire, puis comme jeune adulte, j’ai toujours participé à des concours de dictée, pour le plaisir – des dictées locales ou organisées à plus haut niveau, comme la Dictée des Amériques.

Pourquoi avoir relevé le Défi ? 🡪 Par plaisir et pour attirer l’attention des collègues sur l’événement, et surtout l’importance du français et son caractère qui peut être ludique.

Comment vous êtes-vous préparé à la Dictée ? 🡪 Je me suis contenté de réviser mes accords de participe passé avec l’auxiliaire être. ! :O)

Quelles furent les réactions de vos collègues et comment les avez-vous influencé.e.s ? 🡪 À part me taquiner, mes collègues se sont montrés très fiers et « rassurés », m’ont-ils dit : si je détecte toutes les fautes (je suis reconnu pour ça et c’est une partie de mon travail), ce n’est pas qu’eux sont mauvais, c’est que moi je suis excellent !

Plus sérieusement, l’attention de toute notre équipe – voire de l’étage – a été attirée sur ma compétence, mais aussi sur l’importance de la qualité du français. J’ai utilisé cette plateforme et cette occasion pour faire la promotion de la qualité de la langue, en insistant non pas sur la nécessité d’écrire « parfaitement et sans faute », mais plutôt sur le fait de s’en préoccuper et d’utiliser tous les outils et toutes les ressources à notre disposition (p.ex. celles de l’École ou le logiciel Antidote). En 2023, il y en a[vait] beaucoup.

Enfin, mes collègues non-francophones ont semblé motivés à parfaire connaissance de la langue, et je me suis assuré de les soutenir au mieux en ce sens. Ce qui est assez réjouissant.

Quelles sont vos astuces pour déjouer les pièges du français ? 🡪 Je n’en ai pas vraiment… Travailler en anglais (et en Europe) m’a rendu encore plus sensible aux anglicismes et aux faux amis. La nouvelle orthographe devrait éliminer plusieurs pièges justement, bien qu’elle soit parfois un défi pour les personnes d’âge mûr comme moi.

Quelle émotion avez-vous ressentie lors de l’annonce des gagnant.e.s ?
🡪 Un mélange de fierté (« je suis encore bon en dictée à mon âge vénérable » :O) et un léger embarrassement, car mon employeur était l’hôte de la finale. Sans compter que je savais bien que dès lors, mon visage circulerait et plusieurs personnes me parleraient de la chose, ce que j’ai fini par embrasser avec plaisir en essayant de rentabiliser la chose au mieux pour HEC Montréal et la Fondation Paul Gérin-Lajoie.

Allez-vous réitérer l’expérience en 2024 ? 🡪 Fort probablement.