Madame Cécile Dufresne : une amoureuse de la langue française supporte la Fondation

 

Feue Cécile Dufresne était une retraitée dynamique très au fait, par sa curiosité intellectuelle, des enjeux de notre société, et par-dessus tout une femme qui s’avérait amoureuse de la langue française. Née en 1929, comme plusieurs à cette époque, elle a dû quitter l’école jeune et commencer à travailler tôt pour aider son père devenu invalide suite à des blessures subies lors de la Première Guerre mondiale.

Malgré les aléas de la vie, Cécile Dufresne, dans les mots de son neveu Robert Smilga, était une femme intelligente, avec un caractère très affirmé et une personnalité colorée.

Au cours de sa carrière, elle a été secrétaire de haute direction, gestionnaire en marketing, en service linguistique, et bien plus. En bref, madame Dufresne forte de ses convictions, avait à cœur les valeurs du travail et c’est cette même valorisation, qu’elle accordait à l’éducation.

Cécile Dufresne aimait la langue française et c’était important pour elle qu’elle soit bien parlée. Son cheval de bataille, ce n’était pas tant la place de la langue française dans notre communauté, mais bien son utilisation. Elle était experte de correction d’expression et avait pour conviction que par la préservation de la langue, on conservait son patrimoine!

C’est certainement ce qui l’a incité à faire un don testamentaire à la Fondation Paul Gérin-Lajoie. Forte du partage de la littérature, du Québec, de la politique, Cécile Dufresne avait une grande ouverture d’esprit sur le monde. D’ailleurs jusqu’à l’Île-du-Prince-Édouard on se souvient encore de « cette grande femme qui parle si bien! »

À travers cet article, nous voulons lui témoigner notre reconnaissance, mais également souligner ce combat qui lui tenait à cœur : l’importance de la protection et la promotion de la langue française.

 

Madame Dufresne, valorisait l’éducation et le partage du savoir, et c’est ce qui l’a guidé dans son choix de don envers la Fondation. Elle soutenait plusieurs initiatives sociales, mais selon les mots de son neveu : elle soutenait « la Fondation en particulier parce que l’éducation et le savoir étaient proches de ses valeurs. ».

Pour notre part, nous sommes profondément reconnaissants de sa générosité, sa flamboyance et ses convictions.

Nous remercions également Monsieur Robert Smilga, pour le temps accordé dans le cadre de la réalisation de cet article.

Si vous voulez en apprendre plus sur les dons testamentaires et la manière dont vous aussi vous pouvez préserver la langue française et faire perdurer votre patrimoine, nous vous invitons à cliquer ICI.