Daniel Aubin à la direction générale

Le 18 octobre dernier, le conseil d’administration de la Fondation Paul Gérin-Lajoie a procédé à un remaniement du conseil de direction. M. Daniel Aubin a été promu au titre de directeur général.

Entrevue avec un homme humain et énergique.

M. Aubin, depuis combien de temps travaillez-vous à la Fondation Paul Gérin-Lajoie?

Daniel Aubin : J’ai commencé à la Fondation il y a 8 ans. À l’époque, on m’a embauché comme directeur du développement et daniel-aubinde la collecte de fonds. Au fil des ans, mon poste a changé pour celui de directeur principal, mais ma mission première est toujours demeurée la même : amasser des fonds afin de mettre sur pied les meilleurs projets et faire la différence autour de nous.

Que faisiez-vous avant de travailler pour la Fondation Paul Gérin-Lajoie?

Daniel Aubin : Cela fait 23 ans que je travaille en coopération internationale. C’est toute ma vie et je ne voudrais faire rien d’autre. Auparavant, pendant 15 ans (dont 4 années au sein de la haute direction), j’ai travaillé pour CARE Canada, une grande ONG canadienne, surtout connue pour son travail en urgence humanitaire.

Quel sera votre style de gestion au sein de la Fondation?

Daniel Aubin : La bonne gouvernance sera au cœur de mes actions. Lors de ma nomination au poste de directeur général, le conseil d’administration a aussi supprimé deux postes de direction dans le but de réduire les coûts et d’accroître l’efficacité de nos opérations. Je veux m’assurer de gérer les opérations de la Fondation dans les règles de l’art et de toujours traiter avec respect les donateurs et les bailleurs de fonds, puisque sans leur soutien, la Fondation n’existerait pas. De plus, je veux consacrer tout mon temps et mon énergie à ce qu’on fait de mieux à la Fondation : améliorer la vie de nos bénéficiaires grâce à l’implantation de projets concrets et performants en éducation et santé maternelle.  J’ai également la chance de diriger une équipe solide qui travaille très fort et surtout, qui est aussi passionnée que moi.

En terminant, pouvez-vous me nommer quelques projets importants sur lesquels vous travaillerez durant la prochaine année?

Daniel Aubin : Évidemment, au Canada, La Grande Dictée P.G.L., qui existe depuis 1991, est notre événement phare. À ce jour, 96 000 élèves sont inscrits, soit  20 000  de plus que l’an passé à la même date…et ce n’est pas terminé! Cela nous rend très fiers. Ce projet a un impact important pour les enfants d’ici et d’ailleurs : 50% des fonds amassés sont gardés dans les écoles participantes et l’autre 50% est désigné au financement de nos projets en Haïti et en Afrique de l’Ouest.

Nous avons plusieurs projets en Afrique, notamment le Projet d’appui au développement et à l’intégration de l’apprentissage (PADIA) au Sénégal et le projet d’Autonomisation des femmes et des jeunes filles rurales dans les filières du maraîchage et du sésame (AFFIRMS) au Mali. Nous venons aussi de mettre sur pied le Projet d’insertion durable des diplômés du secteur agropastoral (IDDA), en simultané dans trois pays (Bénin-Mali-Haïti). Finalement, nous sommes présents plus que jamais en Haïti, notamment avec le projet A3PN pour la santé maternelle et infantile. Et bien sûr, au cours des prochains mois, nous travaillerons d’arrache-pied pour la reconstruction d’Haïti, notamment en réhabilitant les dix centres de santé dans la région de Cayes et de la Grande Anse  qui ont été  durement touchés par l’ouragan Matthew en octobre dernier. En terminant, mon projet coup de cœur, la reconstruction et le soutien de l’orphelinat et de l’école St-François d’Assise à l’île à Vache en Haïti, qui a été fondé par  Sœur Flora Blanchette, une Québécoise qui habite en Haïti depuis 30 ans. Parmi les actions concrètes que nous avons effectuées, nous avons livré 2125 kilos de riz pour les 303 enfants de l’école.  La Fondation a aussi réparé le toit de l’école et nous allons nous assurer que ces enfants reçoivent une éducation de base.  Je termine en vous remerciant tous de votre généreux soutien.