ÉDUFAM, un projet d’éducation ambitieux dans la région des Grands Lacs

Nous avons le plaisir de vous annoncer que Madame la ministre Monsef a annoncé un appui à notre projet ÉDUFAM dans la région des Grands Lacs qui vise à éliminer les obstacles et améliorer l’accès des femmes et des filles à une éducation de qualité. Nous sommes fiers de pouvoir élargir notre champ d’action et venir soutenir des personnes qui, malgré les difficultés qu’elles rencontrent, démontrent démontrent une volonté et une résilience exceptionnelles. 

D’une durée prévue de 4 ans, le projet Éducation des filles pour un avenir meilleur dans la région des Grands Lacs (ÉDUFAM) proposé par le consortium FPGL et CECI, se veut une réponse régionale aux besoins criants d’éducation des filles, des adolescentes et des femmes dans la région. Il rallie l’expertise avérée en éducation de base et en formation professionnelle informelle de la FPGL et de ses partenaires locaux (Caritas en RDC et la Maison Shalom au Rwanda) et celle reconnue en matière d’égalité des genres et de renforcement du pouvoir et des droits des femmes et des filles du CECI et de son partenaire régional, la Concertation des collectifs des associations féminines de la région des Grands Lacs (COCAFEM).

Le projet ÉDUFAM vise comme résultat ultime une autonomisation accrue par l’éducation des filles, des adolescentes et des femmes, dont les réfugiées, déplacées, retournées et handicapées (RDRH) dans la région des Grands Lacs.  Plus précisément, nous travaillerons en République Démocratique du Congo, dans le Territoire de Fizi, Sud-Kivu, qui comprend des communautés locales affectées par la crise, des déplacés internes des autres régions de la RDC, ainsi que des réfugiés burundais, notamment du camp de réfugiés de Lusenda.  Au Rwanda, ÉDUFAM s’établira dans le district de Kirehe, où les communautés hôtes accueillent les réfugiés burundais, notamment du camp de Mahama. Enfin, au Burundi, c’est la commune de Gasorwe qui sera plus spécialement soutenue. Elle se trouve dans province de Muyinga, où les réfugiés congolais du camp de Kinama côtoient la communauté locale, dont beaucoup d’ex-réfugiés burundais rentrés au pays de la Tanzanie et du Rwanda.

Développé selon une approche holistique et basée sur les droits, le projet ÉDUFAM propose trois axes d’interventions :

Un accès équitable et maintien accru des filles et des adolescentes les plus vulnérables, notamment les réfugiées/déplacées/retournées et les handicapées (RDRH) dans une éducation sécuritaire, de qualité et inclusive.

Une prestation équitable améliorée d’une éducation formelle et non formelle novatrice, sûre, de qualité, axée sur l’égalité des genres pour les filles, adolescentes et les femmes les plus vulnérables, dont les RDRH.

La voix et leadership accrus des filles, des adolescentes et des femmes les plus vulnérables, dont les RDRH, dans les processus décisionnels qui les concernent et la revendication de leur droit à l’éducation.

Enfin, nos nos lieux d’actions ciblés concerneront :

13 écoles primaires et secondaires identifiées, regroupant 34 827 élèves de 5 à 18 ans, dont 50% de filles et 80% de réfugiés/déplacés.

17 413 filles scolarisées dans ces écoles verront leur éducation améliorée, en plus de 1 110 filles et femmes déscolarisées bénéficiaires de la formation professionnelle informelle et de l’appui au développement d’AGR, et de 6 300 femmes renforcées dans leur engagement pour l’éducation des filles ;

Au total 24 823 filles et femmes autonomisées, bénéficiaires directes du projet.