Le Programme québécois de développement international (PQDI)

Le gouvernement du Québec participe à l’effort de solidarité internationale de la Fondation Paul Gérin-Lajoie en soutenant financièrement certains de nos projets par le biais du Programme québécois de développement international (PQDI). Ces projets que la Fondation réalise actuellement sont:dpi_photo_pqdi

Au Bénin : le Projet d’appui au Parcours entrepreneurial des femmes de Porto Novo (PAPEF)  

Au Bénin en général et à Porto-Novo en particulier, beaucoup de femmes sont prisonnières du cercle vicieux de l’analphabétisme, de la pauvreté et de l’exclusion sociale. Pourtant, leur contribution aux revenus des ménages est essentielle. En ciblant particulièrement les femmes et en les accompagnant dans un parcours intégré qui va de l’alphabétisation à l’entrepreneuriat, le projet PAPEF permet d’améliorer les conditions de vie sociales et économiques des ménages de Porto-Novo. Il s’agit de renforcer le rôle social et économique des femmes en offrant à leurs groupements de la formation dans le but d’améliorer la qualité des produits agroalimentaires qu’ils vendent sur le marché local.

L’actuel projet soutenu par le programme PQDI est l’aboutissement d’une intervention historique de la Fondation. Depuis 2003, sous l’appellation  « Femmes de Porto Novo », l’initiative a vu le jour grâce au soutien financier des mécènes que sont René Dupéré et Elise Velle. Pendant près d’une quinzaine d’années, leurs généreux dons ont permis à la Fondation de soutenir quelque 1300 femmes réunies au sein de près de 130 groupements qui ont créé autant d’unités de production dans de multiples secteurs: maraîchage, pisciculture, teinture, poterie, production de farine de maïs ou de manioc, d’huile de palme, de savon, etc.

Depuis 2015, le programme PQDI a permis de poursuivre l’engagement des donateurs privés qui devaient réduire leur contribution, mais souhaitaient poursuivre leurs actions auprès des femmes de Porto-Novo. En collaboration avec l’équipe du projet au Bénin, la mairie de Porto-Novo, les collectivités locales et une ONG béninoise, le Réseau d’appui aux initiatives locales (RAIL ONG), l’actuel projet  construit à partir des réussites des années antérieures tout en innovant au bénéfice de femmes qui vont encore plus loin dans leur parcours entrepreneurial.

 

Au Bénin : le Projet d’appui à la sécurité alimentaire et à l’amélioration nutritionnelle des populations de Comé et Grand-Popo – phase 2 (PASAAN 2)

En collaboration avec son partenaire béninois, l’Association des Personnes rénovatrices des Technologies traditionnelles (APRETECTRA), de 2012 à 2015, la Fondation a mis en œuvre la première phase de ce projet qui a eu des effets significatifs non seulement sur les bénéficiaires directs, mais aussi sur l’ensemble des communautés et les localités dans lesquelles l’intervention s’est réalisée. Plus d’une centaine de producteurs de bananes plantains, dont plus de 20% de femmes, ont été formés selon des méthodes optimales élaborées en collaboration avec l’Institut national de recherches agronomiques du Bénin (INRAB). Les productrices et producteurs se sont regroupés, les rendements ont augmenté, ils ont pu avoir accès à du microcrédit et les revenus des familles ont sensiblement augmenté.

Dans sa seconde phase, le projet a pour objectifs l’amélioration du rendement d’un plus grand nombre de productrices et producteurs de bananes plantains, l’élaboration de techniques de conservation et de transformation et enfin, l’amélioration des pratiques nutritionnelles et sanitaires au sein de la  population. On met en place des systèmes d’irrigation et de gestion de l’eau, les surfaces cultivées sont agrandies et de nouveaux producteurs sont initiés aux techniques optimales de production, tout en bénéficiant d’équipements et de financement.

De plus, en mettant l’accent sur des techniques de transformation et de commercialisation des produits agroalimentaires, un plus grand nombre de femmes vont pouvoir améliorer leur situation économique tout en bénéficiant de formation en gestion d’entreprises. Elles vont être en mesure de fonder des coopératives de base, reconnues par les services étatiques et pourvues de plans d’affaires.

Enfin, le projet PASAAN investit dans l’amélioration des pratiques nutritionnelles et sanitaires grâce à une équipe d’animateurs – relais. Des séances de démonstration culinaire sont organisées afin de sensibiliser plus de 3000 femmes. Des enfants souffrant de malnutrition sont détectés et pris en charge par le projet. Le projet PASAAN étendra les activités de sensibilisation de nutrition dans les écoles  et va multiplier les actions sociales afin de diminuer le nombre de cas de malnutrition.

 

Au Mali : le projet Autonomisation des femmes et des jeunes filles rurales dans les filières du maraîchage et sésame (AFFIRMS)

La pauvreté persistante afflige une grande partie de la population au Mali. Dans ce contexte, le projet AFFIRMS est une nouvelle initiative de la Fondation Paul Gérin-Lajoie et de son partenaire local, Développement, Intégration et Valorisation du rôle de la femme (DIVAROF), qui se veut une réponse à ces défis que sont la pauvreté des femmes et le chômage des jeunes ruraux, spécifiquement dans la région de Koulikoro au Mali. Cette région est reconnue comme l’un des principaux bassins de production de sésame au Mali, une filière considérée comme rémunératrice, mais où on ne retrouve que très peu de femmes.

Parmi les contraintes que la Fondation a identifiées et qui constituent des barrières au développement socioéconomique des jeunes et des femmes, il y a les difficultés d’accès aux méthodes et outils de production et de transformation, les faibles connaissances et capacités en gestion d’entreprise, la mauvaise communication entre les différents acteurs de la chaîne de valeur des filières, les limites des programmes de formation professionnelle et d’insertion des jeunes et les faibles capacités des services techniques à intervenir adéquatement. Le projet AFFIRMS concentre donc ses efforts sur ces problématiques afin que les femmes et les jeunes puissent être en mesure de devenir de véritables entrepreneurs dans les filières porteuses, dont celle du sésame, et ainsi envisager une autonomisation économique durable.

Les produits de sésame sont très prisés par les exportateurs africains et asiatiques et le potentiel de production n’est pas suffisamment exploité. Pour permettre à la filière de connaître un réel essor, les capacités techniques et entrepreneuriales des acteurs doivent être renforcées. Il s’agit d’améliorer la qualité du produit malien pour qu’il réponde aux normes internationales.

Le projet AFFIRMS apporte son soutien à plus de 400 femmes qui œuvrent dans deux filières particulièrement porteuses de la région de Koulikoro, le sésame et le maraîchage. Il agira en aval et en amont de la production et de la transformation, en favorisant les échanges et les contacts entre l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur dont les commerçants et exportateurs. Le projet veillera aussi à faire des femmes entrepreneures formées deviennent des mentors  qui vont transmettre leurs connaissances à des jeunes filles de leur région.

Coup d’envoi de La Dictée P.G.L. du 150e

C’est le 28 septembre dernier qu’avait lieu, au Marché Jean-Talon à Montréal, photo_lancement_150_marchejeantalonle lancement de La Dictée P.G.L. du 150e : Les escales de l’histoire : Dicte, dicton, dictée ! Marqué du sceau des projets Signatures pancanadiens du gouvernement du Canada dans le cadre des festivités entourant le 150e anniversaire de la Confédération, ce projet d’envergure de la Fondation Paul Gérin-Lajoie, qui se déroulera de janvier à mai 2017, repose sur une précieuse collaboration avec VIA Rail et la Ligue Nationale d’Improvisation (LNI).

« Dans le cadre des célébrations du 150e anniversaire de la Confédération, la Fondation Paul Gérin-Lajoie mettra les jeunes Canadiens au défi de jongler avec les mots. Les gagnants seront invités à participer à des matchs d’improvisation offerts par la Ligue Nationale d’Improvisation. Profitons de 2017 pour célébrer notre diversité culturelle et souligner l’apport formidable de la francophonie canadienne. Ensemble, écrivons la suite de notre histoire, elle ne se résume pas qu’à un seul mot! »

-L’honorable Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien

La Dictée P.G.L. du 150e proposera une série d’activités aux élèves canadiens de niveau secondaire qui mise sur une expérience inclusive, festive et participative. Les participants auront tout d’abord la possibilité de mettre au défi leurs habiletés linguistiques en français, tout en apprenant sur leur histoire, lors du concours de rédaction et de dictées qui se déroulera dans les différentes régions du Canada. Les festivités se poursuivront avec la Ligue nationale d’improvisation (LNI), laquelle animera des ateliers d’improvisation auprès des jeunes en plus de se produire en spectacle dans cinq gares de VIA Rail (ou à proximité) à travers le Canada (Halifax, Vancouver, Winnipeg, Toronto et Montréal) au printemps 2017. Les festivités se concluront lors d’un spectacle d’envergure à Ottawa où les grands gagnants des concours seront honorés.

Les écoles secondaires à l’échelle nationale sont invitées à s’inscrire à La Dictée P.G.L. du 150e jusqu’au 15 décembre 2016 en complétant ce formulaire

Des nouveautés pour la 26e édition de La Dictée P.G.L.

photo_dicteeLa Dictée P.G.L. est en période d’inscription et la 26e édition s’annonce prometteuse. Joignez-vous au projet et vous courez la chance de gagner une multitude de prix. À titre d’exemple, les écoles qui inscrivent toutes leurs classes à la Dictée sont éligibles au Grand concours Desjardins et courent la chance de gagner 7 000 $ ! L’équipe de La Dictée P.G.L. travaille fort pour vous assurer une édition mémorable qui permettra aux élèves inscrits d’ouvrir leurs horizons sur le monde tout en se sensibilisant davantage sur les enjeux entourant l’alimentation, la thématique de cette année.

De plus, le lancement de La Dictée P.G.L. a eu lieu au Marché Jean-Talon le mercredi 28 septembre dernier afin de célébrer la thématique de la 26e édition. Ce fut l’occasion pour des élèves de l’École Catherine-Soumillard de participer au Rallye sur l’alimentation de La Dictée P.G.L., un avant-goût des activités que l’équipe de La Dictée P.G.L. vous prépare pour cette année.

 

Recherche de bénévoles

La Fondation Paul Gérin-Lajoie recrute des bénévoles pour assurer la promotion de La Dictée P.G.L. auprès des écoles canadiennes. Cette étape est essentielle pour assurer le succès de ce grand projet éducatif dont le thème porte sur l’alimentation et s’intitule Le monde dans mon assiette.

La principale tâche des bénévoles consiste à communiquer avec les écoles par téléphone pour leur offrir de participer à La Dictée P.G.L. La période de relance téléphonique s’étend jusqu’au 11 novembre 2016. Les horaires sont flexibles selon vos disponibilités du lundi au vendredi, de 8 h à 16 h 30 (habituellement des blocs de 3,5 heures).

La Fondation Paul Gérin-Lajoie a pour mission de promouvoir une meilleure éducation en Afrique de l’Ouest et en Haïti. La Dictée P.G.L. est un de ses projets phares et s’adresse aux jeunes canadiens. Chaque année, la Fondation peut compter sur plusieurs bénévoles et leur engagement auprès de l’organisation est essentiel pour la tenue de ses activités. La Fondation offre également une petite indemnité financière et il s’agit toujours d’un exercice agréable fait dans une grande convivialité.

Si vous êtes intéressés, veuillez écrire directement à Alexandrine Dupras, Chargée de projet à la Dictée P.G.L. à l’adresse suivante : adupras@fondationpgl.ca

Forum social mondial 2016: une réflexion essentielle sur l’éducation

13987485_1246156568736338_1493243038425006709_oCet été, du 9 au 14 août 2016, avait lieu le grand événement rassembleur d’idées et de réflexions sociales et environnementales qu’est le Forum social mondial. Pour la première fois, le rassemblement se tenait dans un pays du Nord, à Montréal. La Fondation était évidemment du nombre des participants afin d’approfondir les discussions sur l’éducation.

Parmi les intervenants à la conférence qui s’intitulait  »Une éducation de qualité pour toutes et tous partout », notons la présence de Mamadou Ndoye, ancien ministre de l’Éducation au Sénégal, syndicaliste et vice-président au Conseil d’administration de la Fondation Paul Gérin-Lajoie. Retenons un de ses messages importants, qui lui a valu une ovation, lors de sa prise de parole:

 »L’éducation a un sens. L’éducation est là pour aider à relever les défis dans l’environnement propre à chacun. Une éducation de qualité ouvre la porte aux autres droits de la personne. Les écoles doivent être des cités où les enfants apprennent à vivre collectivement. »

Notons aussi la présence de deux de nos éducatrices sans frontières, Mme Marie-Françoise Joly ainsi que Mme Monique Charbonneau qui ont animé un atelier qui s’intitulait  »L’accompagnement pour la pérennité du changement ».

Nous espérons que vous avez eu un excellent Forum social mondial 2016! Pour notre part, les discussions enrichissantes nous renvoient une fois de plus à la mission que nous nous sommes donné: une éducation de qualité pour toutes et tous.

«Ça prend tout un village pour éduquer un enfant» ou comment un dicton prend tout son sens avec le programme des cantines scolaires au Mali

PHOTO 01 (1)Parmi les nombreux projets de la Fondation, nous avons cru bon de souligner ce mois-ci  le projet des cantines scolaires au Mali.

Le programme des cantines scolaires est mis en œuvre par l’ONG Développement, Intégration, Valorisation du Rôle de la Femme (DIVAROF), un des partenaires locaux de la Fondation au Mali. Trois écoles bénéficient à l’heure actuelle du programme des cantines dans la commune rurale du Méguétan, au Mali. En tout, ce sont 1200 élèves chaque jour qui mangent à leur faim à la pause du lunch, grâce à ces cantines scolaires dont l’impact n’est plus à prouver. Les élèves qui en bénéficient affirment d’ailleurs qu’ils ont plus de temps à consacrer à leurs études, ont une meilleure concentration et le taux d’absentéisme lors des cours en après-midi s’en voit diminuer.

En plus de fournir un repas copieux et nourrissant à ces enfants, le programme des cantines scolaires crée des mini-emplois pour des cuisinières et fait la promotion de l’agriculture viable par l’achat local et la culture des jardins scolaires. Ce projet sensibilise également les jeunes à l’hygiène, à la planification familiale et à l’égalité entre les filles et les garçons.

Le succès du programme repose sur la participation active de l’ensemble des membres de la communauté. À titre d’exemple, les parents des élèves sont les bénéficiaires et les acteurs premiers du petit élevage, une nouvelle composante qui a été mise en place en mars 2015.

Le petit élevage a pour objectif de constituer un cheptel (de chèvres) pour l’école et pour la population locale, d’améliorer la qualité des repas de la cantine et fournir une source de revenus en cas de besoins spécifiques (ex : fournitures et matériels didactiques).

Le petit élevage a connu un important succès et les communautés y portent un grand intérêt. À ce jour, ce sont 139 familles qui en sont bénéficiaires (qui se sont vues attribuer des chèvres). Le cheptel a atteint près de 200 chèvres, dont 20 ont contribué au repas des enfants.

Kalilou Diarra, père d’élèves des cantines scolaires, peut témoigner des bienfaits et de l’espoir qu’engendre le petit élevage : «J’ai bénéficié d’une chèvre cette année. Elle constitue un espoir pour ma famille, car dans quelques années, nous aurons notre propre troupeau. Dans notre milieu, ce sont les propriétaires de bétail qui sont riches. À partir de ces chèvres, moi je pourrai posséder du bétail, être plus productif pour bien nourrir la famille, assurer les dépenses scolaires des enfants.»

De même que Fatoumata Fané, élève de 9e année : «Ma mère a bénéficié d’une chèvre cette année grâce à la cantine. Je l’aidais à l’entretenir pendant les weekends durant l’année scolaire. Maintenant que j’ai fini l’examen du diplôme d’études fondamentales (DEF), je l’aiderai tous les jours. La cantine m’aide à rester à l’école et à bien apprendre mes leçons. Grâce à cela, j’espère passer au DEF cette année.»

Soulignons la grande générosité de la Fondation Howick et de la Fondation Larry et Cookie Rossy, dont l’appui au programme des cantines scolaires permet d’avoir un impact concret sur l’éducation des enfants au Mali, de même que sur les conditions de vie des communautés, comme le démontrent ces témoignages.

Vous pouvez, vous aussi, appuyer ce projet en faisant un don à la Fondation Paul Gérin-Lajoie en suivant ce lien

À table! Les inscriptions pour la 26e édition de La Dictée P.G.L. sont ouvertes

Inscriptions 2016-17 flècheC’est le retour des vacances et la Fondation n’a pas chômé pendant l’été. Sur le thème de l’alimentation, l’équipe de La Dictée P.G.L. vous a concocté une nouvelle édition qui vous régalera tout au long de la prochaine année scolaire! Vous trouverez au menu des thématiques gourmandes, une expérience unique d’action citoyenne de partage et de solidarité, de saines habitudes dans l’usage et la maîtrise du français, et des concours à l’échelle nationale et internationale.

N’attendez plus et venez vous joindre au festin!

Les inscriptions pour la 26e édition Le monde dans mon assiette sont désormais ouvertes.

Consultez le site web de la Fondation pour plus de détails et demandez à votre école de participer au projet : www.fondationpgl.wpengine.com/portail. Date d’échéance pour l’inscription des écoles : 15 novembre 2016.

Corrigé de La Dictée trouée – Forum Social Mondial

L’oeuvre est belle

Les peuples et les civilisations se sont toujours nourris de la rencontre.

Des siècles durant, les contacts se sont succédé au gré du meilleur, et parfois du pire.

Mais, pour la première fois de notre histoire, toutes les cultures humaines, sans exception, font l’expérience, en même temps, partout, de leur interconnexion irréversible.

Nous sommes toutes et tous voués à accueillir en nous la globalité du monde et nous n’avons donc d’autre choix que de changer notre point de vue, sur les identités, et sur notre relation à l’autre dans son extranéité. C’est un défi des plus difficiles, voire une gageure, car il nous faut, quelles que soient nos origines, accepter nos appartenances multiples et nos parcours métissés, au carrefour de soi et des autres.

« Ne crains pas, ni ne doute, écrivait Saint-John Perse, car le doute est stérile et la crainte est servile. »

Le poète nous éclaire. Dépassons nos craintes et nos doutes ! Entrons de plain-pied dans l’avenir ! Bâtissons avec pugnacité et conviction ce monde en perpétuel renouvellement, ce tout-monde aux mille et une teintes de la mosaïque de toutes nos cultures et au souffle exaltant inspiré par l’archipel de toutes nos idées et de toutes nos lumières.

L’œuvre est admirable. Elle est exigeante et à la portée de la francophonie dans toute sa diversité. Ces peuples se sont faits fort de s’unir autour de la langue française dans un pacte de solidarité, un lien de fraternité et une éthique de partage.

Les explications d’Antidote

succédé : le participe passé d’un verbe occasionnellement pronominal reste invariable quand le verbe n’a pas de complément direct et que le pronom réfléchi joue le rôle de complément indirect, ce qui est le cas ici : les contacts ont succédé à d’autres contacts.

sans exception : loc. adv. Le nom exception s’écrit toujours au singulier dans cette expression.

extranéité : n. f. [Droit] Statut d’un étranger dans un pays donné.

difficiles OU difficile : adj. Ici, des plus peut signifier « parmi les plus… » Dans ce cas, l’adjectif doit s’accorder au pluriel ; un défi des plus difficiles signifie donc « un défi parmi les défis les plus difficiles ». Si des plus signifie plutôt « extrêmement », l’adjectif s’accorde au singulier avec défi ; un défi des plus difficile signifie donc « un défi extrêmement difficile ».

gageure OU gageüre : n. f. [Soutenu] Action, activité très difficile ; défi, tour de force. Note : la terminaison de ce nom se prononce « ure », et non « eure ». Graphie rectifiée : gageüre, avec un tréma sur le u, plus conforme à la prononciation.

de plain-pied : loc. adv. C’est l’adjectif vieilli plain qu’on trouve dans cette expression. Ce dernier, issu du latin planus, signifie « plat », « uni », « égal ». De plain-pied peut de ce fait avoir comme synonyme l’expression sur un pied d’égalité.

pugnacité : n. f. [Soutenu] Combativité.

renouvellement OU renouvèlement : n. m. Graphie rectifiée : renouvèlement (avec accent grave suivi d’un seul l).

tout-monde : n. m. On ici écrit tout-monde avec un trait d’union, par analogie avec les expressions du type le tout-Paris, qu’on emploie pour désigner l’élite d’une ville.

fort : adv. Se faire fort de : loc. verb. Se prétendre capable de (faire quelque chose). C’est l’adverbe fort, toujours invariable, qu’on trouve dans cette expression.

française : adj. Quand on l’emploie comme adjectif, le gentilé (nom ethnique) s’écrit avec une minuscule.

Projet d’appui à la lutte contre la malnutrition infantile à Yako au Burkina Faso (PALMI)

Type de projet

Public cible

Nom de ce projet

Projet d’appui à la lutte contre la malnutrition infantile à Yako au Burkina Faso (PALMI)

Nom du partenaire québécois

Département de nutrition de l’Université de Montréal et TRANSNUT

Nom du partenaire du Sud

Solidarité et entraide mutuelle au Sahel (SEMUS)

Pays

Burkina Faso

Nom de la communauté

Yako

Secteur d’activité

Santé

Objectifs du projet

Réduction de la malnutrition infantile dans la commune de Yako au Burkina Faso

Résumé des activités réalisées lors du séjour terrain

Volet 1 : Renforcement des prestations communautaires de la région en matière de lutte contre la malnutrition infantile
– Réaliser un diagnostic des stratégies et pratiques de lutte contre la malnutrition infantile au sein de la SEMUS et de quatre de ses associations partenaires
– Élaborer un plan de renforcement de la SEMUS et de quatre de ses associations partenaires en matière de lutte contre la malnutrition infantile
– Valider, actualiser, et développer des outils de formation, d’animation, et de sensibilisation à la malnutrition infantile
– Former 25 animateurs.rices de la SEMUS et de quatre de ses associations partenaires en animation et sensibilisation à la lutte contre la malnutrition infantileVolet 2 : Amélioration de la santé nutritionnelle des enfants de 0 à 24 mois des communautés visées
– Animer 60 causeries éducatives sur la malnutrition infantile et les bonnes pratiques nutritionnelles auprès des femmes enceintes et des mères d’enfants de 0 à 24 mois
– Organiser huit projections de films sur la malnutrition infantile et les bonnes pratiques nutritionnelles
– Réaliser huit séances de démonstration culinaire de bouillie enrichie auprès des femmes enceintes et des mères des villages de la région
– Réaliser des séances de dépistage de la malnutrition infantile dans les villages de la région
– Référer et suivre les enfants dépistés atteints de malnutrition infantile auprès des services de santé

Nombre de participants

7 stagiaires et 1 personne accompagnatrice

Séjour à l’étranger

75 jours : 5 juin 2017 au 18 août 2017

Formation pré- départ

Octobre 2016 à mai 2017 (environ une fin de semaine par mois)

Financement

Le programme QSF couvre les frais de formation, d’encadrement, de transport et d’hébergement lors du séjour à l’étranger. Les stagiaires doivent réaliser des activités de financement de 1800 $.

Conditions générales d’admissibilité des stagiaires

-Être âgé de 18 ans (au début du séjour terrain) à 35 ans (à la date limite d’inscription du stage)

-Avoir son domicile permanent au Québec depuis au moins un an

-Posséder le statut de citoyen canadien ou de résident permanent

-Ne pas avoir participé à un stage similaire de plus de six semaines

Conditions particulières d’admissibilité des stagiaires

Une priorité sera accordée aux étudiant.e.s de troisième année du baccalauréat en nutrition de l’Université de Montréal. Toutes autres candidatures révélant une expérience académique et/ou professionnelle dans le domaine de la nutrition seront considérées.

Date limite d’inscription des stagiaires

30 septembre 2016

Date limite d’inscription pour le poste d’accompagnement

23 septembre 2016

Pour poser votre candidature, votre dossier doit être soumis directement sur notre site internet à l’adresse suivante : https://fondationpgl.ca/accueil/impliquez-vous/quebec-sans-frontieres/inscription/

Il est important de remplir le formulaire en ligne et d’y joindre une copie de votre curriculum vitae.

Veuillez prendre note que les journées de sélection pour les stagiaires QSF se feront probablement le samedi 15 octobre ou le dimanche 16 octobre.

*Seules les personnes retenues pour les entrevues seront contactées.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous au 514 288-3888, poste 221, ou à qsf@fondationpgl.ca

Projet d’autonomisation des femmes rurales au Bénin (AFR-Bénin)

Type de projet

Universel

Nom de ce projet

Projet d’autonomisation des femmes rurales au Bénin (AFR-Bénin)

Nom du partenaire québécois

SAJE Accompagnateur d’entrepreneurs

Nom du partenaire du Sud

Association des personnes rénovatrices de technologies traditionnelles (APRETECTRA)

Pays

Bénin

Nom de la communauté

Communes de Comé et de Grand-Popo

Secteur d’activité

Activités génératrices de revenus

Objectifs du projet

Autonomisation socio-économique accrue des femmes de 10 villages ruraux

Résumé des activités réalisées lors du séjour terrain

Volet 1 : Renforcement du pouvoir économique des femmes
-Développer des outils pour la formation entrepreneuriale et l’alphabétisation
-Dispenser des ateliers d’alphabétisation axée sur l’entrepreneuriat
-Dispenser des formations en gestion entrepreneuriale et gestion financière
-Offrir des ateliers d’accompagnement en démarrage d’entreprises et de coopératives
-Accompagner des femmes dans l’élaboration de leur plan d’affaires
-Négocier de l’accès à du microcrédit pour les femmes avec la CEFIM (Caisse d’épargne et de financement mutuelle)
-Équiper des femmes pour la réalisation de leurs AGR / entreprises
-Réaliser des visites d’appui et de suivi des AGR et entreprises des femmesVolet 2 : Renforcement du pouvoir sociopolitique des femmes
-Développer des outils pédagogiques sur les différentes thématiques de formation
-Former des femmes relais communautaires sur le leadership féminin, les droits et devoirs civiques, l’ÉFH, l’engagement citoyen, etc.
-Dispenser des ateliers dans les 10 villages sur le leadership féminin, les droits et devoirs civiques, l’ÉFH, l’engagement citoyen, etc.
-Créer des groupes de discussion sur les rôles et rapports hommes/femmes et animés dans les villages (groupes non mixtes H/F) et organiser des rencontres d’échange entre les groupes d’hommes et les groupes de femmes
-Réaliser des séances de plaidoyer auprès des mairies, chefs de village ou autres autorités sur la place des femmes dans la vie publique
-Organiser une campagne sur le leadership féminin par les femmes des villages

Nombre de participants

8 stagiaires et 1 personne accompagnatrice

Séjour à l’étranger

75 jours : 5 juin 2017 au 18 août 2017

Formation pré- départ

Octobre 2016 à mai 2017 (environ une fin de semaine par mois)

Financement

Le programme QSF couvre les frais de formation, d’encadrement, de transport et d’hébergement lors du séjour à l’étranger. Les stagiaires doivent réaliser des activités de financement de 1800 $.

Conditions générales d’admissibilité des stagiaires

-Être âgé de 18 ans (au début du séjour terrain) à 35 ans (à la date limite d’inscription du stage)

-Avoir son domicile permanent au Québec depuis au moins un an

-Posséder le statut de citoyen canadien ou de résident permanent

-Ne pas avoir participé à un stage similaire de plus de six semaines

Conditions particulières d’admissibilité des stagiaires

Aucune

Date limite d’inscription des stagiaires

30 septembre 2016

Date limite d’inscription pour le poste d’accompagnement

23 septembre 2016

Pour poser votre candidature, votre dossier doit être soumis directement sur notre site internet à l’adresse suivante : https://fondationpgl.ca/accueil/impliquez-vous/quebec-sans-frontieres/inscription/

Il est important de remplir le formulaire en ligne et d’y joindre une copie de votre curriculum vitae.

Veuillez prendre note que les journées de sélection pour les stagiaires QSF se feront probablement le samedi 15 octobre ou le dimanche 16 octobre.

*Seules les personnes retenues pour les entrevues seront contactées.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec nous au 514 288-3888, poste 221, ou à qsf@fondationpgl.ca

Madame Micarme Soifaite – Portrait d’un partenaire du PCV-Haïti

MicarmeSoifaiteMadame Micarme Soifaite – EFACAP des Gonaïves

Depuis de nombreuses années, le PCV appuie des partenaires partout en Haïti. Une des composantes importantes du programme repose sur l’appui à l’éducation, et dans ce cadre, le PCV a appuyé des Écoles Fondamentales d’Application et Centres d’Appui Pédagogique, plus communément connues sous le nom d’EFACAP. L’EFACAP est un centre éducatif-ressources qui offre de la formation continue aux enseignants. Au sein de ces ÉFACAP et avec l’appui du PCV, plus d’une vingtaine de coopératives scolaires ont vu le jour. Les coopératives, regroupant parents-enseignants-élèves, ont développé un programme appelant à l’esprit entrepreneurial de ses membres afin d’organiser des activités génératrices de revenus. Sous la direction de Madame Micarme Soifaite, la coopérative scolaire de l’EFACAP des Gonaïves a fait un travail remarquable. Voici le portrait d’une femme d’exception.

Madame Soifaite est née à Desdunes, à 150km au nord de Port-au-Prince. Mis à part son travail à la tête de l’EFACAP des Gonaïves et des études supérieures en droit, madame Soifaite ne chôme pas.  Femme de pasteur, elle oeuvre au côté de son époux à la paroisse locale et s’occupe des gens dans le besoin.

C’est en travaillant comme encadreuse pédagogique et communautaire dans les écoles rurales qu’elle a découvert le monde des coopératives scolaires pour la première fois. Les choses se sont bousculées lorsqu’en 2008, les ouragans Anna et Ike ont laissé des séquelles dévastatrices dans le pays, autant sur le plan humain qu’environnemental. Madame Soifaite a alors constaté un besoin encore plus urgent d’améliorer l’accès à l’école pour former des gens capables de développer des sources alternatives de revenus afin de ne plus dépendre uniquement de l’agriculture comme moyen de subsistance. Selon elle, il n’y avait qu’une solution, la création de coopératives scolaires.

Cette mère de trois enfants fait remarquer qu’à la campagne, il y a beaucoup d’enfants dans chaque lakou (lieu de résidence d’une famille). Puisque ce sont des milieux défavorisés, les parents des enfants qui fréquentent l’école arrivent difficilement à payer les frais d’écolage. Les enseignants qui ne touchent presque rien font ce qu’ils peuvent, mais le cercle vicieux de la pauvreté se perpétue et les moyens sont limités.

Elle est donc allée chercher de l’aide pour créer les coopératives scolaires. Elle a entamé des discussions avec la direction départementale responsable de l’éducation pour que son projet voie le jour et a tissé des liens et formé une équipe mobilisée. Men anpil chay pa lou (beaucoup de mains ensemble allègent la charge) comme elle aime le souligner. Plus tard, le PCV est venu appuyer ces coopératives. Monsieur Joseph Mathieu, directeur départemental du Ministère de l’Éducation en Artibonite, et madame Soifaite reconnaissent aujourd’hui l’appui du PCV au développement des coopératives scolaires, à la formation du personnel enseignant et au développement de matériel de qualité. Il mentionne également l’apport du PCV au niveau ministériel où il y a actuellement des discussions pour reproduire ce modèle ailleurs dans le pays.

Monsieur Mathieu explique le rendement positif du projet par la rigueur du travail de madame Soifaite et la confiance que les membres ont en leurs propres capacités. Il mentionne également l’intégrité de ses membres et leur compétence à bien administrer et gérer les finances de la coopérative scolaire.

« Je vois de l’avenir pour les coopératives scolaires, car on peut déjà voir l’esprit entrepreneurial germer chez ses membres. Il y a aussi un esprit de solidarité et d’équipe qui s’est développé. Imaginez dans 10, 15, 20 ans ! Si les jeunes continuent cette activité-là, il y a de l’espoir. Je crois en l’avenir de mon pays.  Mon pays ne doit pas mourir, c’est pourquoi je travaille si fort pour lui. » conclue madame Soifaite.